Ma rencontre avec le Taï-Ji Cheminement intérieur

 Ma rencontre  avec le Taï-Ji

Cheminement intérieur vers la connaissance de soi-même, véritable ballet de l'âme à mes yeux et surtout à ma fibre émotionnelle, pour qui "sait" exprimer librement ce qu'il est profondément.

La première fois que j'ai vu cet enchaînement de 108 mouvements d'une extrême lenteur, j'ai tout de suite été touchée, saisie par cette résonance en moi...une réponse évidente à un appel apparemment extérieur. Je me suis installée dans cette lente fluidité, moi qui était si impatiente ! et je n'ai pas bougé pendant la demie-heure de démonstration, suspendue à un état de réceptivité particulier.

Naturellement, est apparue l'évidence d'essayer de traduire l'émotion ressentie à travers la photographie.

C'est un mouvement qui me relie à moi-même et aux autres, un message intuitif d'être à être, une manière de communiquer, de communier aussi parfois à travers la pratique de groupe.

Comme la modestie particularise ceux qui m'ont aidé dans ce projet, j'en profite pour remercier Fabienne pour l'étude des mouvements et les premiers essais, Eric pour son équanimité et son naturel dans la technique, Brigitte, Monique, Françoise et Catherine pour leur amicale participation.

Avec toute ma reconnaissance.

Christine Dauphin

Taï-Ji-Quan ballet de l'âme...

Lorsque la légèreté enfin s'installe dans mon corps matière, c'est une vague, qui va du coeur à l'âme, de l'âme vers le coeur

Installe la quiétude, apaise la tourmente.

Dans mon corps qui se cherche, C'est un fluide grandissant, qui s'étend et repose,

L'energie "devenir" qui déploie l'avenir.

Comme la musique accompagne la danse, le mouvement lent et vaste accompagne mon pas

Et j'aime sa non limite, qui m'invite à l'audace de prendre mon espace.

Ce mouvement léger de l'Etre fusionne l'instant présent. C'est un mouvement d'élévation certain

Une empreinte de joie qui libère l'espace et accueille la Vie jusqu'à l'infini infini.    

CE PAS ...

Ce pas, qui m'emmène au-delà de mes frontières, de mes limites, me livre à l'inconnu, et je ne sais plus rien,

Pour un instant je ne suis plus...rien que..ce pas, qui m'emmène hors de moi, et m'y ramène chaque fois

M'apprends l'équilibre, et patiemment revenir vers cet espace en moi où je me sens plus libre.

Ce pas indécis, maladroit, en contact à la terre, peu à peu prend son droit

Et la base se construit comme l'enfant qui grandit.

Et ces pas près de toi que je ne connais pas, dans un même mouvement nous relie simplement,

A cet instant de paix où rien n'a d'importance.

Seulement ce silence, ce doux balancement, seulement ce silence, sans plus de différence.

Juste un instant de Vie au milieu de la Vie.        cd.